Lors de la Commission permanente du vendredi 7 juillet, Christelle Morançais a décidé de baisser la subvention aux 21 missions locales situées en Pays de la Loire, de plus de 524 811 euros au total soit une baisse de plus de 15% par rapport à 2022, (chiffres hors inflation). Christine Tafforeau-Hardy et Mahaut Bertu regrettent “un nouveau coup dur pour les jeunes alors que la Région avait annoncé être aux avant-postes dans l’orientation des jeunes, notamment par le Service Public Régional de l’Orientation (S.P.R.O.) et, plus généralement, sur les politiques de l’emploi et de la jeunesse. Force est de constater que la réalité est bien loin des déclarations d’intentions.”
Christine Tafforeau-Hardy et Mahaut Bertu, précisent les chiffres :
- -16,14 % pour la mission locale de Nantes Métropole ;
- -15,29 % pour la mission locale du Mans ;
- -15,29 % pour la mission locale de Laval ;
- – 15,29 % pour la mission locale d’Angers ;
- – 15,29 % pour la mission locale de la Roche-sur-Yon ;
“Pourtant, chaque année, ce sont plus de 45 000 jeunes qui sont pris en charge, accompagnés et suivis par les missions locales en Pays de la Loire.” rappellent les deux élues.
“Cela donne l’impression que cette majorité n’a pas conscience qu’en baissant ces subventions, elle va mettre les structures en difficulté alors qu’elles ont un rôle essentiel dans l’insertion des jeunes ! Pourtant, il s’agit d’une compétence régionale déléguée aux missions locales. La Région se coupe donc elle-même un bras et renonce à remplir pleinement ses missions et devoirs auprès des jeunes.” précisent les élues.
“En définitive, la Région fait le contraire de ce qu’elle proclame : la lutte contre le chômage des jeunes et l’accompagnement des jeunes dans l’emploi et dans leur orientation. Après la réduction du budget de la formation professionnelle de 15 millions d’euros, Christelle Morançais s’attaque à l’emploi et à l’orientation des jeunes. Ce “Big Bang” voulu par la majorité régionale fait en réalité voler en éclat les politiques de soutien à la jeunesse” conclut Guillaume Garot.
