LYCÉE DE SAINT-PHILBERT DE GRAND-LIEU : LA RÉGION MANQUE DE TRANSPARENCE ET DE VOLONTARISME

Dominique Deniaud, élu du sud-Loire, et les conseillers régionaux du Printemps des Pays de la Loire appellent la majorité régionale à la transparence et au volontarisme suite à l’annonce du report de la livraison du nouveau lycée de Saint-Philbert de Grand Lieu. 

Dominique Deniaud détaille : “les défauts de pilotage de la Région sont multiples : manque d’anticipation dans les études à mener, mépris du comité de suivi, défaut d’engagement pour la maîtrise d’œuvre… La majorité régionale fait payer aux élèves et aux familles le prix de ses manquements”.

Christine Tafforeau-Hardy, Mahaut Bertu et Dominique Deniaud, conseillers régionaux, font part de leur “grande incompréhension face à l’opacité vis-à-vis du comité de suivi. La majorité régionale a annoncé un comité de “concertation”, qui ne s’est pourtant pas réuni depuis deux ans, alors que les moyens de réunion à distance existent. Les membres du comité de suivi, impliqués dans le projet, ont appris par la presse le report de ce lycée. A quoi bon annoncer la concertation avec les citoyens concernés si c’est pour les ignorer lors des annonces importantes ?” s’interrogent les élus. 

Les élus ajoutent “les collectivités se renvoient la balle de la responsabilité, avançant chacune les fautes de l’autre : pourtant, Commune, Communauté de communes et Région sont dirigées par la même famille politique – avec parfois des élus siégeant dans l’une et dans l’autre. C’est irresponsable à l’heure où ce lycée est attendu par les familles du Sud-Loire. Les lycées publics les plus proches sont à 40 minutes de Bus (Rezé et Nantes-Sud), et des cours y sont donnés dans des préfabriqués”, rappellent les élus. 

Guillaume Garot, président du groupe, conclut : “défauts de pilotage, mépris du comité de suivi, opacité sur les étapes à venir, responsabilité renvoyée entre collectivités… Il y aura donc au moins 9 ans entre l’annonce du lycée et sa livraison : cela donne la mesure de la désinvolture de la Région vis-à-vis des lycées publics. La majorité hésite moins quand il s’agit de financer le privé hors contrat…”.  

Les actus du groupe

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