Guillaume Garot alerte la Présidente de Région sur le transport des élèves en situation de handicap en Mayenne : “Cette situation ne peut plus durer”

Guillaume Garot, conseiller régional élu en Mayenne, et Président du groupe Printemps des Pays de la Loire, a écrit à Christelle Morançais pour lui demander d’agir face aux pratiques déplorables de certains opérateurs retenus pour le transport des élèves en situation de handicap en Mayenne. 

 

Depuis la rentrée de septembre 2022, le transport des élèves en situation de handicap en Mayenne connaît de nombreuses instabilités. Des élèves se retrouvent sans solution, et les familles sont légitimement inquiètes. Cela ne peut plus durer, dit Guillaume Garot. 

 

Cette situation est le fruit du choix de la Région de changer d’opérateur. Ce sont désormais 6 sociétés qui se répartissent les trajets sur toute la Mayenne. Pour proposer l’offre la moins chère et obtenir le marché, certaines sociétés retenues imposent des conditions de travail dégradées et des salaires faiblesCertains chauffeurs ont déjà démissionné, à peine 2 mois après le début du nouveau contrat ! C’est la qualité du service rendu qui est ainsi diminuée, et des enfants en pâtissent directement”, regrette Guillaume Garot.

 

Guillaume Garot demande à la Présidente de Région : 

  • d’intervenir dès maintenant auprès des sociétés retenues pour améliorer immédiatement le transport des élèves en situation de handicap et les conditions de travail de leurs chauffeurs
  • de lancer un appel d’offres avec des conditions sociales renforcées pour la rentrée de septembre prochain

 

Le transport des élèves en situation de handicap doit être une priorité. La recherche d’économies budgétaires ne peut être la principale variable du choix de l’exploitant, primant sur la qualité du service rendu”, conclut Guillaume Garot. 

 

Guillaume Garot rappelle également que le transport à la demande, qui concerne les adultes en situation de handicap, est à l’arrêt en Mayenne, avec des solutions d’urgences uniquement pour les soins. “Cela remet en cause le lien social et l’inclusion de ces personnes”, s’inquiète G. Garot. 

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